Il était une fois trois frères qui vivaient dans une maison située au cœur de la forêt. Ces trois hommes, d’aspect bourru, ne se séparaient jamais et étaient réputés pour être peu commodes et guère aimables, aussi les avait-on appelés les trois ours. L’aîné était une grande masse de muscles, presque aussi large que grande, et c’était le plus bourru des trois. Le deuxième, de taille moyenne, avait un caractère moins agressif, mais il n’en était pas plus loquace. Et le plus jeune, qui était aussi le plus petit, était le plus malin, et quand on les croisait tous les trois (ce qui n’arrivait presque jamais) c’était le seul qui vous adressât la parole avec courtoisie, mais avec une telle sournoiserie que l’on s’apercevait tout de suite qu’il ne désirait pas la sympathie des autres. Personne ne connaissait leur train de vie ; ils s’occupaient hors du regard des autres, mystérieusement. Que faisaient-ils ? se demandaient les villageois qui croisaient parfois leur chemin. Il valait mieux qu’ils l’ignorent.
Les trois frères avaient en effet des mœurs étranges. Chaque journée était réglée comme du papier à musique, avec le même enchaînement d’événements monotones. Le matin, ils buvaient leur café et chaque frère retrouvait son fauteuil dans le salon, où il se plongeait dans son livre de chevet. A midi, après avoir dévoré une assiette remplie de charcuteries et de pièces de boucherie rôties, ils partaient en chasse. Mais c’était une chasse bien différente de celle qu’on pouvait attendre en ces lieux retirés. Ce qu’ils allaient chercher, c’étaient des femmes, qu’ils apportaient ensuite comme un butin dans leur tanière, et qu’ils droguaient avant d’abuser d’elles avec une liqueur qu’ils avaient préparée avant de partir, et avaient placée dans une jolie carafe sur la table de la cuisine. Après leur méfait, ils allaient enfin abandonner leur pauvre victime sans connaissance loin de leur maison, et jamais aucune d’elle n’avait pu retrouver ce lieu qui dans leur mémoire, restait un moment à la fois troublant et effroyable.
Cet après-midi là, ils quittèrent pleins d’espoir leur tanière, laissant les verres sur la table, prêts déjà à être consommés à leur retour par la pauvre victime et les trois complices qui en buvaient eux aussi pour décupler leur puissance sexuelle.
Peu de temps après leur départ survint une jeune demoiselle gracieuse qu’on appelait Boucle d’or, non seulement à cause de sa chevelure blonde qui tombait en grosses mèches sur ses épaules, mais aussi en hommage à un autre point de son anatomie couvert d’un poil de la même teinte, que nombre de la gente masculine, et même féminine, avait déjà pu admirer, car Boucle d’Or était une sacrée délurée qui n’avait pas peur du loup.
Elle portait ce jour-là une petite tunique bleue qui laissait voir ses cuisses rondes et fermes, et ses beaux seins blancs. Ses lèvres pulpeuses prenaient place dans un visage rond au dessin délicat, où les yeux comme deux soucoupes papillotaient sous de lourdes paupières. Elle flânait loin de son village, et elle arriva en vue de la maison des trois frères alors qu’ils étaient déjà loin. Prise d’une curiosité irrépressible, elle s’avança à pas de loup vers la vieille bâtisse bancale, et regarda par les fenêtres, puis par le trou de la serrure, pour voir s’il n’y avait personne. Elle vit la petite pièce vide, et les trois verres qui semblaient l’attendre. Assoiffée par sa course à travers la forêt, notre aventurière décida d’ouvrir la porte et d’aller goûter ce que les hôtes semblaient avoir abandonné. La cuisine dans laquelle elle pénétra sentait le fauve mal léché, et elle se demanda avec excitation qui pouvait bien vivre dans ce lieu si retiré et si mal entretenu. Elle frémit des pieds à la tête, et contempla d’un air dubitatif les trois verres. Lequel choisir ? elle s’approcha du grand verre qui ressemblait à une coupe grossièrement ciselée, remplie d’un liquide gazeux dans lequel elle trempa les lèvres.
« Pouah ! glapit-elle, c’est dégueu ! ce champagne a un goût de vinaigre… »
Laissant le grand verre, elle passa au verre moyen, un verre ballon, dont elle goûta le contenu noirâtre avec suspicion.
« Beurk… ils ont mis du goudron dans ce pinard ? »
Très déçue, elle passa enfin au petit verre, rempli presque à ras bord d’un liquide transparent, dans lequel elle trempa ses lèvres.
« Ah ! c’est mieux, c’est beaucoup mieux… une petite vodka, rien de tel pour vous requinquer ! »
Ce que Boucle d’or ne savait pas, c’est que dans cette vodka, comme dans les autres verres, les trois ours avaient ajouté la drogue aphrodisiaque destinée à leur victime, très puissante, que la sorcière, leur seule voisine, avait concoctée en échange d’une séance de baise que nous ne raconterons pas ici pour ne pas choquer nos lecteurs.
Elle but d’une traite le liquide empoisonné, léchant le fond du verre avec la pointe de la langue, et, alors qu’elle fouillait dans les placards pour voir si elle ne pouvait pas trouver de l’argenterie à voler, elle se sentait curieusement l’envie de se caresser les seins. Elle pensa d’abord que c’était la vodka, qu’elle avait peut-être bue trop rapidement, alors elle s’empara d‘une boîte de gâteaux que le plus jeune des frères avait préparés, et elle les grignota pour dissoudre les effets de l’alcool tout en continuant sa visite des lieux, tout à fait à l’aise maintenant .
Dans le salon, elle découvrit trois fauteuils disposés en triangle, près de chacun desquels on avait installé un guéridon où étaient posés une lampe et un livre. Elle s’assit d’abord sur le plus grand fauteuil, celui de l’aîné, et s’emparant du livre elle le feuilleta distraitement. C’était, elle se mit à ricaner en le découvrant, un livre de cul, mais pas n’importe lequel, car nos ours étaient des lettrés. Il s’agissait de Sodome et Gomorrhe, ce qui lui plut au début. Mais quand elle se mit à lire les dernières pages, elle n’apprécia pas trop de lire qu’on avait gavé l’utérus d’une pauvre fille de fromage avant d’y insérer une souris qui lui mangeait les entrailles, alors elle rejeta le livre avec dégoût.
« Trop trash, maugréa-t-elle en tirant la langue. »
Alors, elle s’assit sur le fauteuil moyen, et s’empara du livre qui était à côté. Elle feuilleta de même ce deuxième bouquin de cul : il s’agissait cette fois d’ Histoire d’O, qui la laissa de marbre. Elle rejeta de même ce deuxième ouvrage avec dépit, en soupirant :
« Trop édulcoré ! pas drôle ! »
Elle alla donc pour finir dans le troisième petit fauteuil, et s’empara du troisième livre, d’un auteur inconnu.
« Ah ! c’est drôle ! des contes érotiques, trop cool ! »
Et elle lut, d’abord en riant, les premières pages des « Trois petits cochons ». Dès que l’histoire se mit à dévier vers la parodie érotique, elle se sentit s’amollir. Son bas-ventre la chauffait. Alors, bien enfoncée dans son petit fauteuil, elle écarta les jambes et posa sur sa toison d’or ses doigts graciles, tout en tournant les pages avec l’autre main. Mais la position qu’elle tenait força un peu la structure du fauteuil, vieux et étroit, dont les pieds s’écartelèrent, et notre liseuse acrobatique se retrouva les fesses en l’air, le dos au sol.
« Zut, et zut ! glapit-elle avec rage. Qu’est-ce que c’est que cette camelote ! En plus, je me suis cassé un ongle ! »
Ne se départant pas de son sang-froid, elle décida, toujours avec son bouquin, d’aller chercher un autre endroit plus confortable pour aller se reposer. Elle arriva dans une chambre, tendue de toile rouge, dans laquelle on avait disposé trois lits, du plus grand au plus petit. Sur chacun des lits, Boucle d’Or découvrit avec étonnement trois godemichés et un petit pot de gel.
« Bizarre… se dit-elle. »
Mais elle n’avait pas froid aux yeux, et ces godemichés lui parurent être, plus qu’un avertissement, une invitation à ne pas rater, surtout que son état de fébrilité ne faisait qu’empirer. Elle s’allongea sur le grand lit après avoir enlevé sa culotte, et elle commença à délacer sa robe. Elle sortit ses seins, fermes et rebondis, qu’elle caressa distraitement en continuant sa lecture. Le sang lui montait aux joues, elle glissa ses doigts sur les poils dorés de son pubis et commença à se frotter le con, qui était ouvert et humide comme une rose au printemps. Elle s’empara alors du godemiché qui était en métal, et se l’enfonça dans le vagin en gémissant, mais elle le retira aussitôt.
« Aïe, cria-t-elle, c’est trop dur ! »
Alors elle se traîna toute pantelante vers le deuxième lit, de taille moyenne, s’amusant de se voir tituber.
« Rhoooo ! tout de même, je tiens mieux l’alcool d’habitude ! »
Elle reprit la même position, les jambes écartées, les seins sortis, et après quelques pages elle s’enfonça le deuxième godemiché entre les plis de son sexe, qu’elle enfonça d’un coup. L’agitant en elle avec frénésie en cambrant les reins elle finit par les sortir lui aussi en faisant la moue
« Celui-ci est trop mou, je n’aime pas les bites molles ! »
Alors, encore plus alanguie et moite, les cheveux collant à ses tempes, elle s’affala sur le troisième lit, le plus petit, et après avoir lu une et deux pages, elle prit le troisième godemiché rose en silicone qu’elle s’enfonça au bout de quelques secondes. Celui-ci était doux et ferme à la fois, chaud et tendre comme un vrai sexe d’homme, et elle se trémoussait en l’enfonçant, abandonnant sa lecture pour se concentrer sur son plaisir.
« Ouh là, oui, celui-là est bon, oui, c’est trop bon ! »
Boucle d’Or passait sa langue sur ses lèvres en gémissant, et elle se mit à jouir en riant. Après quelques instants, avant même de se dire qu’il n’était peut-être pas prudent pour elle de rester dans ce lieu étrange, elle plongea dans un profond sommeil, abattue par le plaisir et les effets soporifiques de la drogue.
Quelques heures plus tard, les trois frères rentraient mécontents de leur chasse. Depuis un certain temps, ils ne rencontraient plus de jeunes filles imprudentes qui promenaient leur chien à l’orée de la forêt, ou allaient voir leur grand-mère. Les villageois du pays se méfiaient car le bruit courait que des femmes avaient été abusées, même si la plupart d’entre elles ne racontaient à personne l’étrange aventure qu’elles avaient vécue, sans doute parce qu’il ne leur en restait qu’un souvenir vague et pas forcément désagréable, malgré le fait qu’elles avaient été trompées et abusées.
Ils arrivèrent dans la cuisine, tout de même un peu affamés, et découvrirent sur la table les verres déplacés. « Tiens, dit l’aîné, quelqu’un a bu dans mon verre, il a craché ». Moi aussi, répliqua le deuxième, il y a des gouttes de vin près du verre ». Et le troisième ajouta, avec beaucoup d’excitation : « Et ce quelqu’un a tout bu ma vodka, il doit être dans un sacré état ! » Très intrigués, les ours allèrent au salon. L’aîné trouva son livre éventré par terre, et en fut très mécontent. Le deuxième se plaignit de voir le sien enfoncé dans son fauteuil, et le plus jeune, exaspéré, fit remarquer que son livre, à lui, avait disparu, et qu’en plus, on avait cassé son fauteuil.
« Regardez ! ajouta l’aîné avec un sourire. »
Et il tendit un long cheveu blond qu’il avait trouvé sur son fauteuil.
« Regardez ! ajouta le deuxième. »
Et il tendit à ses frères un morceau d’ongle verni.
« Regardez ! glapit d’une voix aiguë le plus jeune. »
Et il tendit à ses deux frères admiratifs un poil ondulé d’un blond brillant, comme un fil d’or.
Tout à coup très agités, les trois frères se bousculèrent pour arriver chacun avant les autres dans la chambre, et le spectacle qui les attendait leur mit le rouge aux joues. Dans le lit du plus jeune, ils découvrirent la chevelure de la belle blonde qui irradiait la chambre. Elle dormait paisiblement, allongée sur le côté, une jambe pliée sur l’autre. L’aîné souleva avec délicatesse la tunique qui s’arrondissait sur les hanches et il s’extasia devant la vision lunaire des fesses qu’il découvrit. Le deuxième écarta légèrement le bras de la jeune fille qui cachait ses seins, et il soupira de plaisir devant les rondeurs appétissantes des deux seins écrasés l’un sur l’autre comme deux petits oiseaux dans un nid. Quand le troisième écarta les cuisses de la belle, tous trois se mirent à pousser un « ooh ! » de stupéfaction devant la toison dorée. Elle dissimulait une fente encore humide, entre les lèvres de laquelle se plantait encore le godemiché luisant de bave.
A ce cri, la belle bougea légèrement et les ours s’imposèrent les uns aux autres un silence religieux. Il fallait essayer de ne pas la réveiller. Cela serait plus amusant. L’aîné commença à promener une main légère sur la hanche, qu’i caressa doucement, et il sentit sa gorge se serrer à la douceur de cette peau blanche. Le deuxième, lui, avait posé la paume de sa main sur la lourdeur du sein et malaxait avec tendresse ce fruit à peine mûr. Le troisième, plus audacieux, commença à dégager de son étui de chair le godemiché gluant, et posa ses doigts à la place, qu’il porta à la bouche avec délectation. Boucle d’or ne bougeait pas d’un cil. Assurément, elle avait dû boire tout le verre de vodka, la question était de savoir depuis combien de temps, les effets de la drogue se dissipant au bout de quelques heures.
N’importe, ils verraient bien. Après un court conciliabule, les trois frères revinrent à son chevet et commencèrent des caresses plus entreprenantes. Le grand, avec ses grandes mains, empoignait les fesses de la dormeuse et caressait avec rudesse la croupe dénudée. Le deuxième, aux mains habiles, délaçait la robe sans la déchirer, et Boucle d’Or, comme une poupée, fut complètement défaite de ses habits. Les enfants réjouis pouvaient commencer leurs jeux lubriques.
Le grand lui suçait la peau du dos avec sa langue, et il voyait sur le bras des frissons apparaître. Il creusait avec ses paumes l’arrondi sublime de la hanche qui ondulait comme une rivière dans la montagne, son souffle rauque sur la nuque faisant voleter les cheveux fins des tempes. Mordillant son oreille et sa joue tout en continuant à profiter avec sa main des courbes offertes, Il se lova contre elle, collant son torse à son dos. Puis, il se releva avec agitation, la bouche tordue par le début d’un plaisir intense. Il commença à se déshabiller, ouvrit sa chemise sur son torse épais et poilu, défit sa fermeture éclair de son pantalon pour sortir son sexe dont les proportions phénoménales correspondaient à l’ampleur de sa personne. Ce sexe, lisse et dur comme le métal d’un pylône, se dressait vers les fesses nues, résolument.
Le deuxième, lui, avait tordu son corps long et svelte et s’amusait avec le bout de sa langue à titiller les tétons, et il glissait sa langue dans la bouche entrouverte, où un souffle de plus en plus haletant lui envoyait l’odeur douceâtre de la drogue mêlée à la vodka. Lui aussi, sentant son cœur battre à tout rompre, s’était relevé et se détachant de son examen minutieux, défaisait sa chemise et son pantalon, exhibant un sexe long et d’une belle forme, comme l’était l’ensemble de sa personne.
Avec extase, le troisième avait commencé un bouche à bouche avec la fente humide et serrée, et de sa langue titillait le vagin qui palpitait sous ses lèvres expertes, les narines frémissant dans la toison à l’odeur de musc et de violettes. Lui aussi, comme les autres, le visage couvert de suc, s’était relevé, et comme ivre, défaisait rapidement ses habits un à un, laissant apparaître son sexe doux et mouillé comme un savon, qui s’élargissait sur le milieu.
Ne se concertant pas, chacun avait repris sa place et son savoureux travail, avec plus de nervosité et d’entrain. De plus en plus fébriles, ils haletaient de plaisir, et la dormeuse, parfois, laissait passer entre ses lèvres un soupir voluptueux, qu’écoutait attendri le deuxième frère.
L’aîné prit de façon musclée les choses en main en déposant son gland épais entre les fesses moites qui dissimulaient l’anus amolli. D’un coup ferme il écartela de son épieu les fesses en gémissant, et la belle râla, mais ne se réveilla pas. Allongé en équerre, le deuxième avait lui aussi introduit son sexe dans la bouche, après avoir glissé quelques temps entre les seins, et il se déhanchait en caressant les longs cheveux qui s’éparpillaient sur le visage de son frère, qui derrière la sodomisait avec ardeur. Le troisième avait cherché pendant un moment la position la plus judicieuse et avait fini par réussir à introduire son gland luisant dans la fente douce et secouée de spasmes. Tous trois, en cadence, voguaient de concert sur la belle en chantant de plaisir. Chacun gémissait, caressait, pétrissait la peau élastique de la belle dormeuse qui gardait les yeux fermés mais laissait parfois sortir un petit gémissement de sa gorge accaparée. Cela augmentait leur excitation.
Après des longs soupirs et une accélération de leur étreinte sauvage, ils lâchèrent enfin en râlant leur foutre dans chaque fente introduite. Celui du grand inonda les fesses roses d’une gelée épaisse, celui du deuxième gicla sur le visage aux yeux fermés en une fontaine blanche, et celui du petit disparut dans les profondeurs du vagin, d’où seul s’échappa un filet transparent qui se colla aux poils blonds. Ils contemplèrent un instant le tableau qu’ils avaient signé de leur empreinte virile, puis, soumis à la loi des plaisirs, ils se couchèrent autour de la belle et s’endormirent, un sourire béat sur les lèvres.
La nuit était déjà tombée quand Boucle d’or enfin se réveilla de son lourd sommeil ténébreux. Elle avait des courbatures partout, et ne vit rien d’abord à ce qu’il y avait autour d’elle. Elle sentit du liquide couler de son vagin quand elle se releva, et sur ses joues, puis sur ses fesses toucha des plaques de liquide séché. Avec inquiétude, elle tenta de percevoir malgré la nuit les ombres qui se devinaient autour d’elle. Au bout d’un moment, la lune sortit de derrière un nuage, et elle découvrit avec stupeur trois ours qui dormaient autour d’elle, les babines retroussées, les poils épais. Terrorisée, elle récupéra sa robe qu’elle retrouva en tremblant par terre, sans remarquer que d’autres habits d’hommes jonchaient le sol. Et, sans se soucier du bruit qu’elle faisait, elle sauta sur la commode qui se trouvait sous la fenêtre, ouvrit le loquet de cette dernière et sauta dehors, s’enfuyant à toutes jambes vers la forêt en reboutonnant sa tunique. Et bien sûr, elle disparut à tout jamais.
C’est bien dommage, parce que les trois ours, qui n’étaient ours que la nuit, lui avaient donné dans leur aspect humain, en l’espace d’une petite heure, une dizaine d’orgasmes. C’était tout ce qui lui aurait fallu pour être heureuse chaque jour de sa vie. De cette aventure, Boucle d’or ne garda que des rêves érotiques qu’elle faisait parfois, dont le cadre était cette maison, et les personnages trois grands gaillards qui s’occupaient d’elle comme on ne l’avait plus jamais fait.
couple boheme - 2010
C'est pas plutôt l'histoire des trois petits cochons?
RépondreSupprimerJ'attends avec impatience votre version de Blanche Neige et les sept nains...remarquez,c'est peut-être la suite!
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