Des enregistrements du philosophe Raymond Abellio trouvés au hasard d'une promenade sur la toile...
Que du bonheur !
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vendredi 20 juillet 2012
samedi 14 juillet 2012
Petit hommage à la déesse lunaire
C’est une vierge aux pieds de taureau,
Son oeil est un trou noir, une bille toute ronde, un astre sombre,
elle choisit la place et le lieu, elle donne et reprend.
Diane chasseresse,
Diane pécheresse,
Diane lunaire;
Elle dévore le coeur, les reins, les seins,
une lionne à la bouche de miel, à la crinière folle,
qui s’ouvre comme une fleur.
Elle est pollen de sourires et de baisers,
brise de printemps et tempête de fleurs,
Malice et bouton d’or dans les champs élysées.
C’est une vierge aux pieds de taureau qui écrase, étouffe,
Tel Gengis, plus rien ne pousse, plus rien ne reste
sinon le souvenir de cette bille noire, ronde,
de ce trou sombre qui aspire, qui dévore, qui endort
pendant que l’on s’accroche au rivage d’une bouche,
que notre bateau tangue, s’agite, devient fou.
Elle est une mer de sable où l’on s’allonge,
une mer de rocailles, une mer de souffre où l’on se brûle,
où l’on se consume, où l’on se perd, où l’on se noie.
Ses pieds, ses mains, ses jambes, son corps entier nous pénètre
et il ne reste plus rien de nous sinon le souvenir évanescent
d’une lune glissant sur les cieux lactés,
d’un météore fusant sur la voute céleste.
C’est une vierge aux pied de taureaux,
Diane, une déesse, une pécheresse, un astre sombre
au rire éclatant, au charme éblouissant
qui boit mes larmes dans le calice de mon coeur sanglant.
Son oeil est un trou noir, une bille toute ronde, un astre sombre,
elle choisit la place et le lieu, elle donne et reprend.
Diane chasseresse,
Diane pécheresse,
Diane lunaire;
Elle dévore le coeur, les reins, les seins,
une lionne à la bouche de miel, à la crinière folle,
qui s’ouvre comme une fleur.
Elle est pollen de sourires et de baisers,
brise de printemps et tempête de fleurs,
Malice et bouton d’or dans les champs élysées.
C’est une vierge aux pieds de taureau qui écrase, étouffe,
Tel Gengis, plus rien ne pousse, plus rien ne reste
sinon le souvenir de cette bille noire, ronde,
de ce trou sombre qui aspire, qui dévore, qui endort
pendant que l’on s’accroche au rivage d’une bouche,
que notre bateau tangue, s’agite, devient fou.
Elle est une mer de sable où l’on s’allonge,
une mer de rocailles, une mer de souffre où l’on se brûle,
où l’on se consume, où l’on se perd, où l’on se noie.
Ses pieds, ses mains, ses jambes, son corps entier nous pénètre
et il ne reste plus rien de nous sinon le souvenir évanescent
d’une lune glissant sur les cieux lactés,
d’un météore fusant sur la voute céleste.
C’est une vierge aux pied de taureaux,
Diane, une déesse, une pécheresse, un astre sombre
au rire éclatant, au charme éblouissant
qui boit mes larmes dans le calice de mon coeur sanglant.
jeudi 12 juillet 2012
RIP
A
toi mon ami qui fus mon confident, mon double, mon frère, à toi que
j'ai rencontré un jour de septembre à côté de la Sorbonne où
nous avons fait nos classes ensemble, refait le monde, découvert
Schopenhauer, Nietzche, Klima, Thomas Bernhardt, toi qui tu me
suivais dans mes aventures théâtrales, toi qui fus le témoin de
ces vingt dernières années, témoin de mon mariage, parrain de mon
fils, à toi qui étais sans frontière humaine, sans frontière
intellectuelle, ouvert sur les autres, ouvert sur le monde, toi,
l'humaniste qui semblait avoir tout lu, tout vu et qui vivait comme
Cioran, toi qui savais écouter sans juger, parler avec ton cœur,
parler simplement, toi qui ne laisse aucune œuvre mais qui a
transformé tant de vie, toi le socrate, toi le diogène, toi qui de
la philosophie à l’ostéopathie, de l'alchimie à l'ufologie, du
cinéma à la littérature était un monstre sacré, un être rare et
subtil, un homme qui donne sans compter, fidèle en amitié, fidèle
et passionné, toujours souriant malgré l'adversité, toujours
brillant, professeur rollin ayant toujours quelque chose à dire,
foutraque, brillant, incroyablement intelligent et pourtant jamais
pédant, toujours prêt à expliquer, à montrer que le monde est
riche, complexe mais aussi simple et évident à vivre si l'on suit
son instinct, toi qui ne perdais jamais l'occasion d'être
enthousiaste, de voir la beauté dans l'horreur, dans l'enfer, toi
dont nos souvenirs communs sont plein d'éclats de rires, de folie et
de réflexions extravagantes ou subtiles, toi mon ami, mon frère qui
est mort ce week-end, toi qui me laisse orphelin, qui me laisse avec
une tristesse infinie au fond de mon cœur. A toi mon ami, mon frère,
je te souhaite un bon voyage dans l'au-delà et pour la messe, bah
j'irai me saouler.
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