C’est une vierge aux pieds de taureau,
Son oeil est un trou noir, une bille toute ronde, un astre sombre,
elle choisit la place et le lieu, elle donne et reprend.
Diane chasseresse,
Diane pécheresse,
Diane lunaire;
Elle dévore le coeur, les reins, les seins,
une lionne à la bouche de miel, à la crinière folle,
qui s’ouvre comme une fleur.
Elle est pollen de sourires et de baisers,
brise de printemps et tempête de fleurs,
Malice et bouton d’or dans les champs élysées.
C’est une vierge aux pieds de taureau qui écrase, étouffe,
Tel Gengis, plus rien ne pousse, plus rien ne reste
sinon le souvenir de cette bille noire, ronde,
de ce trou sombre qui aspire, qui dévore, qui endort
pendant que l’on s’accroche au rivage d’une bouche,
que notre bateau tangue, s’agite, devient fou.
Elle est une mer de sable où l’on s’allonge,
une mer de rocailles, une mer de souffre où l’on se brûle,
où l’on se consume, où l’on se perd, où l’on se noie.
Ses pieds, ses mains, ses jambes, son corps entier nous pénètre
et il ne reste plus rien de nous sinon le souvenir évanescent
d’une lune glissant sur les cieux lactés,
d’un météore fusant sur la voute céleste.
C’est une vierge aux pied de taureaux,
Diane, une déesse, une pécheresse, un astre sombre
au rire éclatant, au charme éblouissant
qui boit mes larmes dans le calice de mon coeur sanglant.
Que vous soyez libertin ou pas est sans importance.Vous êtes un poète!
RépondreSupprimeroh merci !!!!!!!!!!
SupprimerJe suis sincère,mais je vous trouvais morose ces derniers temps.Je craignais de voir apparaitre ici un extrait de Goethe ou pire une partition de Malher!...hi,hi..
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