c'est une plage, un îlot,
une fleur pourrait s'y épanouir
mais la nature y préfère le zen
le désert d'un sable chaud,
la chaleur d'un baiser rond.
Du coin de l'épaule
on y devine un creux.
Du coin de l'oreille
on se met à rêver
d'un noeud, d'une bosse
qui comme un chameau
traversant la plaine
devient une peinture
à l'huile,
à l'eau
sur le grain d'une peau
qui invite à la parcourir
comme un voyage
en bateau.
On y dort paisiblement
comme dans le berceau
du début du monde.
On s'y prélasse,
on s'y promène pour
rêver,
flâner,
rire ou
pleurer.
On y voit parfois tomber
des météores de cheveux
ou des fleurs salées qui viennent
des yeux.
Ces yeux qui de loin,
très loin, au confin du monde
vous regardent avec le même
sourire
plaisir
amour
que deux soleils
qui scruteraient Machu Picchu.
Votre blog est devenu un espace de poésie pour mon plus grand plaisir!
RépondreSupprimerça ne vous prend quand même pas comme une envie de faire pipi d'écrire de si belles choses? (sourire)